Quand nous stérilisons une chienne et une chatte, nous sauvons des dizaines d'animaux de la misère

Les fourrières en Guadeloupe sont des entreprises privées

Un contrat avec une fourrière est certes une obligation légale et il est normal que les services de la Région aient incité et continuent à le faire les communes à passer ces conventions, mais on peut regretter que les mêmes efforts n'aient pas été faits pour inciter les maires à travailler en collaboration avec les associations pour stériliser les chiennes de leur commune.

La loi sur les fourrières


Il n'y a pas de fourrière sur Marie Galante


Fourrière de l'Alliance (Aéroport)

Cette fourrière n'est qu'un élément de la SARL le Domaine Canin qui inclut un secteur de formation éducateur canin mais aussi un secteur élevage de chiens et un commerce d'importation de chiens
Une majorité des animaux actuellement retrouvés abandonnés et errants sont issus des croisements de ces chiens importés ou élevés sur place (pas uniquement par le domaine canin, bien sûr) et qui ont proliféré. Les rottweilers, staff américains et autres chiens susceptibles d'entrer dans les catégories de chiens dangereux ne sont pas venus seuls en Guadeloupe.

Les massacres

Note: je n'emploierai pas le mot "euthanasie" pour parler des mises à mort des animaux dans la fourrière de Guadeloupe. Après les massacres à la fourrière de l'allliance, La vidéo sur la FOURRIERE de GUADELOUPE est encore sur YOUTUBE ainsi qu'une pétition.
La loi n'est pas très précise sur le protocole à suivre pour pratiquer une euthanasie, mais elle dit néanmoins que cela doit être fait dans le respect de l'animal et sans souffrance.
Cette même fourrière a déjà fait l'objet de protestation de la part d'un vétérinaire pour ses pratiques brutales et non professionnelles.

L'ex fourrière de Gourbeyre

L'idée même de départ d'y faire travailler des jeunes en insertion est déjà largement discutable. Les scientifiques et sociologues savent que la violence n'est jamais à sens unique. Lorsqu'il y a dans une famille violence contre les animaux, il y a de fortes chances pour que les enfants de cette même famille soient aussi en situation de « maltraitance ».
Vouloir insérer des jeunes en les faisant capturer des chiens destinés à être massacrés n'est pas forcément très heureux.
Le camion de cette fourrière est (ou était ?) banalisé et surtout pas adapté: pas de climatisation et pas d'aération. Lorsque le camion part le matin de Gourbeyre et commence sa journée de capture par St-François, on peut se demander dans quel état arrivent les chiens.
Plusieurs pratiques que je ne peux écrire ici faute de preuves tangibles ont été dénoncées dès mai 2010 à la DSV, sans réaction.

Cette fourrière, par dérogation de la DSV, s'est vu accorder l'autorisation de construire (subvention ???) 7 boxes de refuge (donc pour y mettre des chiens destinés à l'adoption). Rien dans les statuts de l'association Action Plus n'indiquaient qu'ils étaient destinés à faire de la protection animale. Une dérogation de la DSV leur a permis de donner à l'adoption des animaux qu'évidemment ils ont donné non stérilisés.

Courant 2011, cette fourrière a été reprise avec des employés pas tous qualifiés, par un privé (l'affaire serait-elle bonne ? ) et se serait mise aux normes. A suivre. Ce qui est sûr, c'est que les chiens donnés à l'adoption n'étaient toujours pas stérilisés.

Fin 2019, la fourrière de Gourbeyre a été fermée définitivement.

Aujourd’hui, en 2020, le Code rural impose des règles quant à la détention d’«animal de compagnie», règles portant sur le bienêtre et la sécurité, notamment sanitaire, de l’animal, «être sensible (article L. 214-1 du Code rural et de la pêche maritime, CRPM, et article 515-14 du Code civil). L’abandon d’un animal constitue un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende (article 521-1 du Code pénal) ».

Finalement cette fourrière qui était devenue privée a été donnée en gestion par son propriétaire à une association de protection animale qui faisait, elle, des adoptions avec des animaux stérilisés. Peu de temps après, la DAAF a décidé sa fermeture car non conforme.
Quand les locaux sont utilisés comme fourrière, pas de problème. Quand ils sont utilisés par une association de protection animale, ils ne le sont plus. Pourtant ce sont les mêmes lois qui régissent refuge ou fourrière !

Ils aimeraient ne pas être nés

Chaton







Chiot abandonné






Chienne portante








Rongée par la vermine








Chiot abandonné







Chiot attaché










Dans la rue